mardi 30 novembre 2010


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Gris, gris, gris,
Le ciel de Paris
Où tous les gris
Se mélangent aux gris
Sous le regard intéressé
De nos deux habitués
Oscar et Sophie :
Rouge au bec,
Ils glissent silencieusement
Petites taches de couleur
Pour éclairer et égayer
Les frileux petits matins
De ton ciel parisien. 


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Froidure de novembre
Darde ses aiguilles de gel
Avec un peu d’avance
Pour les fêtes de Noël

D’ici là peut-être
Seront-elles fondues
Evaporées, liquéfiées
Par une douceur improvisée ?

Ou garderont-elles
Comme des épées effilées
Leur ardente froideur
Pour les fêtes de fin d’année ?



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lundi 29 novembre 2010

Hier
J’ai retrouvé
Une boule bien formée
Qui ressemble à s’y méprendre
A l’abat jour de ma chambre

Aujourd’hui,
Je vais suivre
A pas comptés
Le chemin sinueux
Serpentant en doux méandres
Sur la terre craquelée

Demain
J’irai caresser
Le cairn brillant
Si lisse au toucher
Sans le faire tomber


*


A défaut de portail,
Juste une rue en enfilade,
Et un Paris by night,
Suffit à nous le faire aimer
Dans ses recoins cachés





Epais, dodus,
Filandreux, bien joufflus,
Cotonneux, moutonneux,
Entre cirrus et nimbostratus
Toute une famille de petits cumulus
Anime le bleu du ciel
Dans un ballet éternel.
Que deviendrait le ciel bleu
Si les nuages n'existaient pas ?


*

Le peintre aimait le bleu
Celui du ciel,
Celui de la mer,
Pas tout à fait le même
Selon la hauteur du soleil.
Mais il advint,
A la dixième toile peinte
Que son tube de bleu soudain,
Se trouva vide de peinture.
Alors, il se leva,
Et alla tremper son pinceau
Dans le bleu de la mer.


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